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La femme en Islam
Le statut de la femme en Islam
En premier lieu, nous devons nous poser cette question : la femme jouissait-elle de droits avant l’Islam qui, ensuite, auraient été retirés par le Prophèter après l’Islam ?
La réponse est non ! La femme ne possédait aucun droit avant l’Islam, mais l’Arabe, dans sa nature, détestait les filles, qu’il considérait comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah dit :
(Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit.*Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !)
Avant l’Islam, s’il advenait à la femme de perdre son mari, elle était donnée en héritage à ses enfants et ses proches, si du moins ils le souhaitaient. Ils avaient libre choix de la remarier avec l’un d’entre eux, sinon ils pouvaient lui refuser tout remariage et l’enfermaient jusqu’à ce qu’elle meurt. L’Islam rejeta tout cela, et le Prophèter lui fit valoir ses droits, comme nous pourrons le constater.
Avant l’Islam, la situation de la femme n’était point meilleure dans les autres communautés. En Grèce antique, la femme était considérée comme un misérable objet se vendant et s’achetant dans les marchés. Elle ne jouissait d’aucun droit civique, ni financier. Son mari, après son père, détenait un droit total sur elle, notamment sur son argent ; en aucun cas, elle ne pouvait l’utiliser sans son accord préalable. En Inde, lorsque la femme perdait son époux, elle n’avait plus de raison de vivre ; sa vie se terminait à la mort de son mari en s’immolant de plein gré sur son bûcher.
De même, si nous étudions la situation de la femme chrétienne au Moyen-Âge, nous remarquerons qu’elle vivait une situation pire que celles déjà citées. À tel point que les religieux se demandèrent si sa nature était humaine ou diabolique ? Voilà l’environnement dans lequel vivait la femme avant l’Islam. Qu’a donc apporté l’Islam à la femme ? Et qu’a apporté le Prophèter à la femme ?
Le statut de la femme en Islam
Le Prophèter nous a informé qu’il aimait la femme et en aucun cas ne la détestait ni la dévalorisait. Il disaitr : « De cette vie, j’ai aimé les femmes et le parfum, et on a rendu la prière agréable à mes yeux.» Aussi, le Prophèter parla de l’égalité humaine des femmes avec les hommes en disant : « Les femmes sont les consœurs des hommes. » En effet, tous les hommes proviennent d’une femme et d’un homme, et les femmes également ; personne n’est donc plus méritant que l’autre si ce n’est par la foi et les bonnes oeuvres.
En France, en 585, lors du Concile de Mâcon, on se demandait : est-ce que la femme possède une âme ou pas ? Ils en conclurent que la femme était dépourvue de l’âme qui sauvait la personne du châtiment de l’enfer si ce n’est l’âme de Marie qui, elle, sera sauvée !
Par contre, le Prophèter a été envoyé pour confirmer l’égalité entre l’homme et la femme concernant la foi, la pratique et les récompenses qui leur sont liées. Allah dit :
(Les soumis et les soumises à Dieu, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, ceux et celles qui endurent avec patience, se montrent humbles, donnent l’aumône, jeûnent, préservent leur chasteté et se remémorent souvent Dieu : à tous Dieu a préparé un pardon et une énorme récompense.)
Allah dit également :
(Celui qui fait une mauvaise action sera rétribué par son équivalent ; et celui, mâle ou femelle, qui fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur rétribution sans compter.)
Lorsque Allah leur interdit de détester la naissance des filles en disant :
(À Dieu appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’il veut. Il fait don de filles à qui il veut, et octroie des garçons à qui il veut.*Ou bien il donne à la fois garçons et filles ; et il rend stérile qui il veut. Il sait et est capable de tout.)
… le Prophète fit de même en proscrivant cet affreux comportement et encouragea l’éducation des filles et le bon comportement envers elles. En effet, il ditr : « Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui et moi, ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main.) »
Ceci montre combien son degré est élevé et qu’il sera rapproché du Prophèter pour la seule raison de s’être occupé de ses filles et pour les avoir protégées jusqu’à qu’elles aient atteint l’âge de la puberté et de la responsabilité.
Le Prophèter dit aussi : « Celui qui détiendra sous sa responsabilité trois filles ou trois sœurs, ou bien deux filles ou deux sœurs, puis se comportera bien avec elles en craignant Allah rentrera au paradis. »
Au moyen de cette méthode encourageante, le Prophèter mit fin à une conduite ancrée dans les esprits des Arabes avant l’Islam, celle qui portait en aversion les filles en les considérant comme le symbole de l’impuissance et du déshonneur.
Le Prophèter encouragea les femmes à s'instruire en disant : « Rechercher la science est une obligation pour tout musulman. » Cela concerne aussi bien l’homme que la femme. Une femme vint voir le Prophèter et lui dit : « Ô messager d’Allah ! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles, consacre-nous donc un moment pour que l’on puisse te rencontrer et que tu nous enseignes ce qu’Allah t’a appris. » Le Prophèter dit : « Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. » Ce qu’elles firent aussitôt ; durant ces jours, le Prophèter leur enseignait ce qu’Allah lui avait appris.
D’ailleurs, le Prophèter, durant ses sermons et ses exhortations, s’adressait aux hommes comme aux femmes, puis s’adressait exclusivement aux femmes et leur consacrait quelques-unes de ses paroles. En d’autres termes, les personnes qui bénéficiaient le plus des paroles du Prophèter étaient, sans le moindre doute, les femmes.
Le Prophète n’enfermait pas la femme à la maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis de sortir lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre visite à ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a également permis d’aller à la mosquée en disant :« N’empêchez pas les femmes d’aller aux mosquées. »
Le Prophèter aimait la compagnie de son épouse
De plus, le Prophèter aimait la compagnie de son épouse lors des invitations et les refusait si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme avec lui.
Anast raconte que le Prophèter avait un voisin persan connu pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le Prophèter et le convia à sa table. Le Prophèter lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophèter rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra son invitation et le Prophèter lui redemanda : « Et mon épouse ? » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophèter rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le Prophèter lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme, après trois demandes consécutives, dit : « Je suis d’accord. » Le Prophèter et Aïcha se levèrent et se suivirent mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’hôte. »
Remarquez comment le Prophèter refusa l’invitation de cet homme parce qu’il ne pouvait pas supporter s’imaginer manger sans la compagnie de son épouse.
Ce comportement fait partie de la bonne relation à avoir avec sa femme, du respect de ses droits et de la prise en compte de ses sentiments et de ses considérations.
Le Prophèter incite à la tendresse envers la femme
Le Prophèter connaissait bien la nature féminine, il savait que les sentiments chez la femme exercent une influence plus grande que chez les hommes, sachant qu’elle est plus émotive et plus faible psychologiquement et physiquement. C’est pour cette raison que le Prophèter conseilla d’être tendre et patient avec elle, de ne pas trop tenir compte de ses fautes, car être dur avec la femme mène à la rupture entre les époux. Le Prophèter dit : « Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été créées d’une côte et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure. Si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais ainsi, elle resterait tordue, je vous enjoins donc d’être bons avec les femmes. » On trouve dans un autre hadith la version suivante : « Les femmes ont été créées d’une côte, si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, conduis-toi bien avec elle et vous pourrez vivre ensemble. »
Ce hadith montre quelle est la meilleure attitude à adopter pour que la femme puisse s’affermir et s’améliorer. Cette attitude ne passe que par la douceur, la délicatesse, la persuasion et la prise en charge. En effet, l’attitude qui consiste à vouloir changer la femme et l’améliorer par la violence et la rudesse ne mènera qu’à la multiplication des problèmes.
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Commentaires
Wa alaikoum salam,
Vous avez raison, une grande ignorance envers la religion se trouve dans les pays arabes et chez les arabes grandement, nous demandons à Allah Subhan wa Taala de les guider et de revenir au Coran et à la Sunna afin que les familles soient heureuses et épanouies selon les règles de L'islam qui sont les plus belles !
wa salam !
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Beaucoup d'hommes des pays arabe , ne suivent pas les sunnas du prophete muhammad (saws) au sujet du comportement avec les femmes .Malheureusement...Plusieurs hommes agissent avec les femmes de façon traditionelle à leur pays et non de façons religieuse (islamique)
Que Allah nous guide dans le droit chemin de l'islam inchaa Allah
Baraka allahou fikoum