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    88 paroles du Prophète paix et bénédictions sur lui

     

    Ces paroles du prophète sont extraites et de la Sounnah.



    Quand l'un de vous adresse une prière à Dieu , qu'il le fasse avec assurance et qu'il ne dise pas : "Ô mon Dieu, si Tu veux, exauce-moi.", car il n'est rien qu'il Lui répugne d'accorder.



    Lorsque tu adresses une prière à Dieu, invoque-Le en tournant vers le ciel l'intérieur de tes mains, et non l'extérieur. Lorsque tu as fini, passe-les sur ton visage.


    Lorsque vous voulez prononcer des vœux favorables, pour un Juif ou un Chrétien, dites : "Que Dieu augmente ton bien et fasse prospérer ton enfant."


    Lorsque l'un de vous se prosterne (en l'honneur de Dieu) qu'il ne baraque pas (en s'agenouillant) comme le chameau, mais qu'il place ses mains au-devant de ses genoux.


    Lorsque dans une mosquée, l'un de vous sent l'envie de dormir, qu'il aille s'installer ailleurs qu'à l'endroit où il est.


    Lorsque l'un de vous adresse une prière à Dieu, qu'il ait confiance dans l'invocation que son âme Lui adresse.


    Les Musulmans les plus fidèles à exécuter les Prières rituelles et les prosternations, ce sont les muezzins.


    Lancer un crachat dans la mosquée, c'est un péché ; le faire disparaître, c'est bonne œuvre.


    Demande-t-on à quelqu'un d'entre vous s'il est croyant ? Qu'il ne laisse alors aucun doute sur sa foi.


    Lorsque meurt un enfant du serviteur de Dieu, Dieu dit à ses anges : "Vous vous êtes emparés de l'enfant de Mon serviteur?". "Oui" répondent-ils. "Vous vous êtes emparés du fruit de ses entrailles?". "Oui". "Que vous a dit Mon serviteur?". "Il a prononcé Ta Louange et formulé : Retourne auprès de Toi". Alors Dieu leur dit : "Construisez pour Mon serviteur un palais au Paradis, et nommez-le : la Maison de la Louange."


    L'abaissement des Arabes est celui de l'Islam.


    Lorsque l'homme meurt, son œuvre périt avec lui, sauf trois choses : ses aumônes, sa science dont on retire de l'utilité et un enfant vertueux pour qu'il adresse pour lui des prières (à Dieu).


    Le courroux de Dieu sera terrible contre l'homme qui aura été injuste envers celui qui ne trouve d'autre défenseur que Lui.


    Le plus fort châtiment des hommes à l'égard des hommes, est en ce bas-monde ; mais le plus fort de Dieu à l'égard des hommes, sera au Jour de la Résurrection.


    Le pire des châtiments au Jour de la Résurrection sera celui du chef inique.


    Un châtiment terrible attend au Jour de la Résurrection celui que les gens croient homme de bien et qui ne l'est pas.


    Répétez souvent la formule : "Il n'y a de force et de puissance qu'en Dieu". En vérité, elle ferme quatre-vingt-dix-neuf portes au mal, dont la moindre est celle (d'où vient) le souci.


    Ayez beaucoup de frères (musulmans), car chaque croyant pourra intercéder (pour vous) au Jour de la Résurrection.


    Lorsque (devant vous) on cite les bonnes actions de vos morts, taisez leurs mauvaises.


    Lorsque le soleil se couche, cachez vos enfants : c'est l'heure à laquelle les démons se répandent (sur terre).


    Si le démon joue avec l'un de vous durant le sommeil, qu'il n'en informe pas les autres.


    Lorsque l'âne brait, cherchez un refuge en Dieu contre les embûches de Satan le lapidé.


    Lorsque vous entendez les cris de la poule, faites appel aux bontés de Dieu, car elle a vu un ange. Lorsque vous entendez les braiments de l'âne, cherchez un reguge en Dieu contre les embûches de Satan le lapidé, car il a vu le diable.


    Lorsque vous entendez le tonnerre, dites : "Gloire à Dieu", et non : "Dieu est Grand".


    Lorsque le serviteur de Dieu est malade ou en voyage, Dieu lui a assigné une rétribution proportionné aux œuvres par lui accomplies étant bien portant, ou en séjour fixe (à domicile).


    Lorsque le serviteur de Dieu est malade durant trois jours, il est déchargé de ses fautes (et redevient) comme au jour où sa mère le mit au monde.


    Lorsque le serviteur de Dieu est malade, ce dernier dit à l'ange de gauche : "Relève ton roseau et cesse d'écrire ses mauvaises actions". Et il dit à l'ange de droite : "Ecrit ses actions plus belles qu'elles ne sont, car Moi, Je sais le mieux ce qui en est et J'ai déjà transcrit son compte".


    Celui-là meurt le mieux qui périt pour son droit.





    Ceux qui se livrent à des innovations religieuses (bidâ) sont les chiens d'entre les hommes.


    Le repentir est un retour à Dieu et qui se repent de sa faute est comme celui qui n'a pas péché.


    Les nobles de ma communauté, ce sont ceux qui savent le Coran par cœur et passent les nuits en prière.


    La plus noble des assemblées est celle où l'on est tourné vers la Qibla (en direction de La Mecque).


    Lorsque vous voyez quelqu'un qui achète, ou qui vend, à la mosquée, dites : "Que Dieu ne fasse pas prospérer ton commerce".


    En vérité, Dieu déteste celui qui prend un air renfrogné en présence de ses frères (musulmans).


    En vérité, Dieu déteste la malpropreté et le tumulte.


    La bénédiction (baraka) est avec vos chefs.


    En vérité, Dieu aime les hommes de soixante-dix ans et laisse en vie ceux de quatre-vingt.


    Le récit le plus vrai est celui que l'on rapporte en éternuant.


    Lorsque l'un de vous éternue, qu'il pose les deux mains sur son visage, et qu'il adoucisse le son de sa voix.


    Si quelqu'un de vous éternue puis dit : "Louange à Dieu", dites-lui : "Que Dieu te bénisse", mais s'il ne le fait pas, abstenez-vous en.


    Lorsque l'un de vous éternue, qu'il dise : "Louange à Dieu, Maître des mondes", et qu'on lui réponde : "Que Dieu te fasse miséricorde", et alors il réplique : "Que Dieu pardonne à nous et à vous".


    Lorsque l'un de vous, après avoir éternué, dit : "Louange à Dieu", les anges répondent : "Maître des mondes", et s'il a dit : "Maître des mondes", ils lui répondent : "Que Dieu te fasse miséricorde".


    Lorsque l'un de vous éternue, son camarade doit lui dire : "Qu'Dieu te bénisse", mais s'il le fait plus de trois fois, c'est qu'il a le rhume, et on ne lui fait plus de souhaits après trois éternuements.


    Lorsque l'un d'entre vous boit, qu'il ne reprenne pas haleine dans le récipient ; s'il veut y revenir, qu'il l'écarte d'abord (pour souffler), puis il revient s'il le désire.


    Lorsque vous buvez de l'eau, buvez-la à petits traits et lorsque vous vous nettoyez les dents, nettoyez-les vous en large.


    Qui visite un malade ne mangera pas chez celui-ci, telle est alors la règle.


    Triste nourriture que celle servie aux repas de noces des riches, et dont les pauvres sont exclus.


    Quels vilains gens que ceux qui refusent l'hospitalité au voyageur.


    Cherchez à multiplier les bonnes oeuvres : prononcer les formules qui exaltent Dieu, proclament Son unité, Le louent, Le magnifient, ainsi que : "Il n'y a de force et de puissance qu'en Dieu".


    Tout musulman qui revêtira d'un habit la nudité d'un musulman, Dieu le vêtira (dans l'autre Monde) des habits verts du Paradis.


    Tout musulman qui aura nourri un musulman pour apaiser sa faim, Dieu, le nourrira (dans l'autre Monde) du nectar paradisiaque.


    Tout musulman qui vêtira un musulman d'un habit sera sous la garde de Dieu, tant qu'il restera un morceau sur le corps de qui l'a reçu.


    Epargnez le châtiment aux personnes de considération à moins qu'il ne s'agisse d'une des peines fixées par Dieu dans le Coran.


    Passez sa faute à l'homme généreux, son erreur au savant, son mouvement de colère au sultan juste, car Dieu les prend par les mains (pour les soutenir) chaque fois qu’ils trébuchent.


    Quand l'un d'entre vous a la charge redoutable de rendre la justice parmi les musulmans, qu'il s'abstienne de juger quand il est en colère ; son devoir est d'aplanir leurs différends avec bienveillance à l'audience.


    La preuve incombe au demandeur et le serment est déféré à qui nie.


    Passe la main sur la tête de l'orphelin (en le caressant) vers l'avant de la tête ; et sur celle de l'enfant qui a son père (en le caressant) vers l'arrière.


    Fais un mille pour voir un malade, fais deux milles pour réconcilier deux personnes, fais trois milles pour visiter un frère en Dieu.


    Si l'un de vous se propose de partir en voyage, qu'il salue ses frères (musulmans), car les vœux qu’ils adresseront (pour lui) au ciel, l'approvisionneront en bonheur, selon ses propres vœux.


    Lorsque l'un fait des vœux pour un absent, l'ange gardien lui répond : "Que Dieu te rende pareille".


    Qui va en pèlerinage sur une monture, n'a pour son compte que soixante-dix bonnes actions à chaque pas de celle-ci, mais qui y va à pied en a sept cents pour chacun des siens.


    Quand tu entres auprès d'un malade, recommande-lui d'adresser une prière au ciel pour toi, car elle est (exaucée) comme celle des anges.


    Fais parvenir (à destination) la demande de l'homme sans crédit : qui aura fait parvenir au sultan une telle demande, Dieu affermira ses pas sur le Pont 'Sirat', au Jour de la Résurrection.


    Quel beau don que celui qui consiste, quand on a entendu une parole de vérité, à la transmettre à son frère musulman et à lui enseigner.


    Lorsque l'un de vous se met en colère, qu'il se taise.


    Lorsque l'un de vous se met en colère, étant debout, qu'il s'assoit, sa colère s'en ira bien..., sinon qu'il se mette à rire.


    Si une personne t'insulte (en te rappelant) ce qu'il sait sur ton compte, ne l'insulte pas (en lui rappelant) ce que tu sais sur le sien : toi, tu en seras récompensé, et lui en pâtira.


    Quand l'homme qui se met en colère dit : "Je me réfugie en Dieu", sa colère se calme.


    La pire des discordes est due aux femmes : la pire des rencontres, c'est la mort, mais pire que l'une et l'autre, c'est la nécessité de recourir à autrui.


    Quand une femme dit à son mari : "Je n'ai jamais reçu de toi un seul bienfait", toutes ses bonnes œuvres sont vaines.


    Quand un homme vicieux est l'objet de louanges, Dieu se met en courroux et Son Trône est ébranlé.


    Gardez-vous de la médisance, car la médisance est pire que la fornication. L'homme, qui après avoir forniqué, se repent, est pardonné, mais il ne pardonne pas à l'homme qui a médit d'un autre qu'après que ce dernier lui a pardonné.


    Gardez-vous de la jalousie, car elle consume les bonnes œuvres, comme le feu consume le bois.


    Gardez-vous de la fornication, car elle implique quatre choses : elle fait disparaître, elle prive des moyens de vivre, elle irrite Dieu, et pour toujours (vous mène) en Enfer.


    Gardez-vous des dettes, cela est un souci pendant la nuit et une honte pendant le jour.


    Gardez-vous de l'orgueil, car Iblis (le diable) a été porté par lui à ne pas se prosterner devant Adam.


    Gardez-vous de la jalousie, car l'un des deux fils d' Adam n'a tué son frère que par la jalousie. Elle est à l'origine de toute sa faute.


    Gardez-vous de la cupidité, car elle est la misère présente.


    Gardez-vous de ce dont il faudrait ensuite vous excuser.


    Lorsque tu te proposes de mentionner les défauts d'un autre, énonce donc les tiens.


    Quand vous désirez obtenir un service, adressez-vous à ceux dont la figure est aimable.


    Lorsque vous voyez passer un convoi funèbre, levez-vous jusqu'à ce qu'il vous ait dépassé ou (accompagnez-le) jusqu'au moment de l'enterrement.


    Lorsque l'un de vous a dégainez un sabre pour l'examiner puisqu'il se propose de le présenter à son frère (musulman) qu'il ne le fasse pas avant de l'avoir remis au fourreau.


    L'anneau à cacheter ne doit être mis qu'au doigt auriculaire, ou annulaire.


    Cherchez la science (religieuse) jusqu'en Chine ; la recherche de la science est une obligation stricte pour tout musulman.


    Livrez-vous à l'étude de la science le lundi, c'est un jour favorable pour l'étude.


    Le pire des gémissements au Jour de la Résurrection sera poussé par celui qui aurait pu étudier en ce monde, la science religieuse et ne l'a pas fait ; et par celui qui aura enseigné une science, alors que ses auditeurs en auront profité, et lui non.

    88 paroles du Prophète paix et bénédictions sur lui


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    La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

     La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)


    De Ibrahim (عليه السلام) à 'Adnân

    A partir de 'Adnân

     

    Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :

    La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)  

    Mouhammad Ibn 'Abdillâh Ibn Abd Al-Mottalib Ibn Hâchim Ibn 'Abd Manaf Qocey Ibn Kilâb Ibn Morra Ibn Ka'b Ibn Louëy Ibn Ghâleb Ibn Fihr (surnommé Qouraych, et ancêtre de la tribu du même nom) Ibn Mâlik Ibn Nadr (surnommé Abou Qays), Ibn Kinâna Ibn Kouzayma Ibn Moudrika Ibn Ilyâs, Ibn Modar Ibn Nizâr Ibn Ma'add Ibn 'Adnân.

    La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

    Sa mère Âmina

    C'est Âmina Bint Wahb Ibn 'Abd Manaf Ibn Zahra Ibn Kilab, une femme Qoureychite. Elle était considérée comme la meilleure des femmes Qoureychites de part sa généalogie et de son rang social.

     La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

    Son grand père paternel : 'Abd Al-Mouttalib 

    'Abd Al-Mottalib, grand-père du Prophète (صلى الله عليه و سلم), a engendré 10 fils  :
    'Abbâs (رضي الله عنه), Hamza (رضي الله عنه), 'Abdallâh, qui est le père du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Abou Tâlib, Az-Zoubayr (رضي الله عنه), Hârith, Hajla, Mouqqawim, Dirâr et Abou Lahab.

     

    Ses filles, au nombres de 6, sont  : Oum Al-Hakîm (aussi appelée Al-Baydâ), Barrah, 'Atikah, Safiya, Arwa et Oumayma.

    'Abd Al-Mouttalib était chargé du service de la Ka'bah et de son entretien. Pendant la période du pélerinage, il se chargeait entre autres de transporter l'eau nécessaire pour étancher la soif des pélerins. Il était officiellement le chargé de service de la Maison Sacrée.

    La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)  

    L'évenement de l'éléphant

    Un chef chrétien d'Ethiopie du nom d'Abraha décida de s'installer en Arabie et d'y ériger un sanctuaire destiné à attirer les pélerins arabes. En ces temps, la période du pélerinage chez les Arabes s'accompagnait en effet de nombreux échanges commerciaux et de nombreuses manifestations culturelles.

    La mainmise sur cette rencontre annuelle représentait une alléchante perspective d'enrichissement. Les plans d'Abraha, à sa grande surprise, ne réussirent pas à détourner les Arabes de la Ka'ba,

    dont le caractère divin est bien plus vieux que la mémoire des Arabes. La Ka'ba a toujours été considérée, à travers les âges, comme un sanctuaire sacré. Sa rénovation est attribuée à Abraham (عليه السلام) et son fils Ismaël (عليه السلام) et son histoire s'enracine, bien avant Abraham (عليه السلام), dans l'histoire de la foi. On comprend alors que le temple flambant neuf proposé par Abraha ne fasse pas le poids devant la Ka'ba.

    Afin de réaliser ses desseins, Abraha décida d'employer la force pour obliger les Arabes à abandonner La Mecque et faire leur pélerinage dans le nouveau sanctuaire (au sud de l'Arabie, du côté du Yemen).

    Il rassembla ses innombrables troupes (qui lui avaient soumis le Yemen), ses cornacs et ses éléphants d'Ethiopie et se dirigea vers La Mecque pour détruire la Maison Sacrée. Les protestations des tribus arabes n'avaient aucun poids contre la volonté et la puissance d'Abraha. Rendu aux portes de La Mecque, la taille des armées d'Abraha jeta une terreur froide dans le coeur des Mecquois. Leur propre impuissance les désespérait...

    Un seul homme resta impassible : 'Abd Al-Mouttalib Ibn Hâshim. Il demanda à rencontrer Abraha en personne, dans son camp et au milieu de sa cour et de ses gardes. Au premier abord, le charisme de 'Abd Al-Mouttalib força le respect d'Abraha. Il l'interrogea sur l'objet de cet entretien, et, 'Abd Al-Mouttalib de lui demander de lui restituer son troupeau de chameaux ravis par l'armée d'Abraha !!
    Abraha lui dit alors : " Je croyais que tu étais venu discuter d'une affaire plus importante que ça, quelque chose en rapport avec votre sanctuaire qui vous est si cher et que j'ai l'intention de raser."
    'Abd Al-Mouttalib lui dit : "Je t'ai parlé de mes chameaux car j'en suis le seigneur. Quant au Sanctuaire, sache qu'il a un Seigneur et que ce Seigneur le protégera..."
    Le despote lui rétorqua : "Il ne le protégera pas de moi !"

    L'ordre fut donné et les assaillants se dirigèrent vers La Mecque précédés par les phalanges éléphantines. Tout à coup, le grand éléphant qui sert de meneur à tout le troupeau s'arrêta. On avait beau le forcer à marcher vers la Ka'ba, il ne bougeait plus. Dès qu'on le détournait du Sanctuaire, il se relevait. Aussitôt qu'on l'orientait vers la Ka'ba, il refusait de marcher... Face à ce contretemps, Abraha ordonna d'attaquer sans les éléphants.

    C'est alors que le temps se gâta, le ciel se chargea de nuages et une nuée d'oiseaux apparut dans le ciel. Ces oiseaux lapidèrent les agresseurs avec des milliers de petites pierres et eurent raison des troupes d'Abraha !! Abraha, quant à lui, fut victime d'une maladie douloureuse qui rongea son corps jusqu'à l'os...

    Dieu (تعالى) a dit :

    La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

    L'incident de l'Elephant eut lieu pendant l'année de naissance du Prophète. Les traditions les plus sûres à ce sujet précise même que cet incident eut lieu le jour de la naissance du Prophète Mohammad (صلى الله عليه و سلم).

     La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم)


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    La naissance du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

    La naissance du Prophète (صلى الله عليه و سلم)
     

    Sa date de naissance

    Ibn Ishâq privilégie l'opinion selon laquelle, la naissance du prophète (صلى الله عليه و سلم) eut lieu après douze nuits écoulées du mois de Rabî' Al-Awwal de l'An de l'Eléphant. Ibn Abî Shayba relate cette opinion selon Jâbir et Ibn 'Abbâs et d'autres.

    Selon Abou Qatâda (رضي الله عنه) , on interrogea le MESSAGER DE DIEU(صلى الله عليه و سلم) sur le jeûne du lundi. Il dit :

    La naissance du Prophète (صلى الله عليه و سلم)

    L'origine de son prénom

     

    Un jour, 'Abd Al-Mottalib était en voyage au Shêm, accompagné de 3 hommes. C'est alors qu'ils rencontrèrent en chemin un Rabbin qui leur demanda de quelle ville ils venaient. Quand il su que ces hommes venaient de la Mecque, il leur répondit que de leur ville sortira un prophète, et qui s'appellera Mouhammad.

    Espérant qu'il s'agisse du leur, ces hommes ont tous décidé de donner ce nom à leur prochain fils qui naîtra, ce que fit 'Abd Al-Mottalib pour son petit-fils, le Prophète (صلى الله عليه و سلم).

     

    Quelques signes relatifs à sa naissance et annonçant sa mission future à la Mecque

    Interrogé sur sa personne, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dira plus tard  : "Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Ibrahim et l'heureuse annonce faite par 'Issa. Et ma mère a vu, quand elle me porta, jaillir d'elle une lumière par laquelle lui étaient illuminés les palais de Shêm."

    Contrairement aux autres femmes, Âmina ne sentait rien des douleurs qui accompagnent les femmes au cours de leurs grossesses.

    C'est ainsi qu'elle n'était nullement affaiblie. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) naquit en s'appuyant sur ses mains et en levant la tête au ciel. Aussi,

    Notons qu'à sa naissance, l'Envoyé était orphelin de père car celui-ci tomba malade lors d'un voyage au Shêm, suite à quoi il décéda à Médine chez ses oncles. Cet événement se passa quelques semaines avant que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne naisse.

     

    En dehors de la Mecque

    A Médine, Hassan Ibn Tâbit, qui sera plus tard le poète du Prophète (صلى الله عليه و سلم), raconte, dans son témoignage  :

    "J'étais dans la région où se trouvaient les juifs (à Médine), et 1 des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié  :
    " Ô communauté de juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed !"

    Les juifs avaient en effet l'habitude de scruter le ciel, car ils étaient très biens informés par les livres saints de la naissance prochaine d'un prophète, et savaient qu'à sa venue,
    il y aurait sur le ciel, une étoile qui n'apparaît qu'à sa naissance
     (صلى الله عليه و سلم).

     La naissance du Prophète (صلى الله عليه و سلم)


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    De son enfance à la prophètie
    La tutelle par son grand-père

    'Abdallâh, le père du Prophète (صلى الله عليه و سلم) est mort quelques semaines avant que son fils ne naisse. C'est son grand-père 'Abd Al-Mottalib qui s'occupa de l'enfant et de sa mère.

    De son enfance à la prophétie

    Son allaitement

    La 1ère femme à allaiter le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut sa mère, Âmina Bent Wahb.

    La 1ère femme à allaiter Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) après sa mère fut Thuwaibah, la captive affranchie de son oncle Abou Lahab. Ceci eut lieu pendant la période où elle allaita son propre fils, Masrouh. Avant d'allaiter Mouhammad (صلى الله عليه و سلم), elle avait allaité Hamzah Ibn 'Abd Al-Mottalib, qui est donc son frère de lait, et ensuite Abou Salamah Ibn 'Abd Al-Asad Al-Makhzûmi.

    De son enfance à la prophétie  

    Sa garde par Halîma

    Les arabes sédentaires avaient pour coutume de confier leurs enfants à des nourrices qui vivaient à l'extérieur de la Mecque dans le désert. Celles-ci les emmenaient chez elles jusqu'à un certain âge et les allaitaient.

    Un contingent de la tribu de Sa'd Ibn Bakr, branche des Hawâzinites, se rendit alors à la Mecque. Parmi cette tribu se trouvait Halîma, future nourrice de Mouhammad, qui était très pauvre.

    A cause de sa monture maigre et fatiguée, elle arriva à la Mecque assez en retard sur les autres, et ne put trouver un enfant de riche. Personne n'avait voulu prendre Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) car celui-ci était orphelin. Les nourrices cherchaient évidemment les enfants dont les parents étaient riches. Ne voulant pas rentrer les mains vides, elle le prit alors, et ne le regrettera jamais...
    De son enfance à la prophétie

    La "fente de poitrine" (4/5 ans)

    Alors que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait 4 ou 5 ans, il se passa un évènement que raconte Halîma elle-même dans son récit : "Quelques mois après notre retour, alors qu'il gardait les moutons avec son frère de lait, derrière les tentes, celui-ci vint en courant nous dire :
    Mon frère le Qouraychite vient d'être saisi par 2 inconnus habillés en blanc, qui l'ont mis à terre et lui ont ouvert le ventre ! Nous accourûmes vers lui. Il était debout et pâle. Je le serrai dans mes bras, ainsi que mon mari.
    - Qu'as-tu mon enfant, lui dis-je ?
    - Deux hommes habillés en blanc, dit-il, m'ont couché par terre et m'ont ouvert le ventre pour y chercher je ne sais quoi..."
     

    De son enfance à la prophétie

    Son retour chez sa mère

    - Halîma, me dit mon mari (Al-Hârith), je crains que l'enfant ne soit atteint de quelque mal. Ramenons-le chez sa mère avant que sa situation ne s'aggrave. Ce que nous fîmes.
    - Qu'est-ce qui t'amène, aimable nourrice? me dit sa mère. N'as-tu pas tenu à le garder ?
    - Notre enfant, lui dis-je a atteint l'âge voulu et mon devoir est rempli. Je crains pour lui des imprévus. Je te le ramène dans les meilleures conditions désirées.
    - Qu'a-tu donc ? me dit-elle. Dis-moi sans feinte ce qu'il en est.
    Elle ne me laissa pas de faux fuyants pour cacher ce qui arrive, et je finis par lui dire la vérité.
    - Crains-tu les mauvais esprits pour notre enfant ?
    - Oui ! lui répondis-je. Par Dieu, me dit-elle, ils n'ont nulle prise sur lui. Mon fils a un grand destin. Veux-tu que je t'en parle ? Je vis, lorsque je le portais, sortir de moi une lumière qui me fit voir éclairer les palais de Bosra au Chêm. Ma grossesse fut la plus aisée. Quand il vint au monde, sa tête était vers le ciel et ses mains étaient posées sur le sol. Tu peux le laisser et repartir sans souci !

     De son enfance à la prophétie

    La mort d'Âmina (6 ans)

    Âmina partit un jour avec son noble enfant pour Yathrib (Médine), afin de visiter ses oncles maternels, les Béni Najâr.C'est sur le chemin du retour qu'Âmina trépassa soudainement à Abwâ'. (Ibn Hichâm, p 107 ; Suhailî, I, 113.)

    De son enfance à la prophétie

    Chez son grand-père

    Oum Ayman, l'affranchie de son père se chargea alors du Prophète (

    صلى الله عليه و سلم). Elle parvint à rentrer à la Mecque avec l'enfant, après avoir assisté à l'enterrement d'Amina. Elle le remit à son grand-père, 'Abd Al-Mottalib, âgé alors de 108 ans, prit son petit-fils chez lui. Il fit donc son 2ème tuteur. 

    On rapporte que toutes les fois que 'Abd Al-Mottalib s'asseyait sur un tapis dans un conseil municipal pour discuter avec les autres conseillers des questions sérieuses, l'enfant Mouhammad aimait à laisser ses jouets et à venir assister au conseil; il voulait s'asseoir à la première place, à côté de son grand-père.

    Ses oncles le lui défendaient, mais le grand-père disait toujours : "Laissez-le; il se croit un grand homme, et j'espère bien qu'il va l'être; il est si sage". (Ibn Hichâm p.108 ; Balâdhurî, I, § 143- Ibn al-Jauzî, Wafâ, p. 102, 120,130) 

    Il était en effet bien sage, jamais l'assemblée n'eut à se plaindre qu'il les dérangeât. Le grand-père l'aimait tant qu'aux dires des chroniqueurs (Suhailî.1, 179 ; Balldhuri, I, §146.), un jour, lors d'une disette, il pria Dieu pour la pluie en Le suppliant au nom de son petit-fils, et il ne fut point déçu.

    De son enfance à la prophétie

    La douleur aux yeux (7 ans)

    A l'âge de 7 ans, Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) eut mal aux yeux, et les "médecins" de la Mecque ne purent le guérir. On rapporte que 'Abd Al-Mottalib se rendit alors au couvent d'un religieux chrétien, près de 'Ukâz, où on lui donna une prescription qui réussit très bien.

    (Halabî, Insân, I, 149.)

    De son enfance à la prophétie  

    Mort de 'Abd Al-Mottalib (8 ans) 

    Mouhammad était âgé de 8 ans, lorsque son grand-père mourut, après l'avoir confié à son fils Abou Tâlib, oncle germain de Mouhammad, en lui recommandant d'en avoir le plus grand soin

    (Ibn Sa'd l/l, p 75; Tabari. I, 1123.).

    De son enfance à la prophétie

    Garde par Abou Tâlib 

    Abou Tâlib fut ainsi son 3ème tuteur. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) restera sous sa garde jusqu'à l'âge de raison. 

    De sa tante, épouse de son tuteur, Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) nous dit lui-même : "Lorsqu'elle mourut, quelqu'un me fit la remarque : "Ô Envoyé de Dieu, pourquoi ressens-tu si douloureusement la mort d'une vieille femme ?"
    Et je répondis : "Pourquoi pas ? Lorsque j'étais un enfant orphelin chez elle, elle laissait ses enfants avoir faim, mais elle me nourrissait; elle délaissait ses enfants pour me peigner; et elle était comme ma mère"". (Ya'qûbî, II, 14 ; Suhailî, I, 112)
     

    Lorsque le petit déjeuner venait d'être servi, chez Abou Tâlib, tous les matins, la troupe de ses nombreux enfants le pillait avant que Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) y ait touché ; quand Abou Tâlib s'aperçut que son jeune neveu ne prenait pas part à ce pillage il le lui fit servir à part. (Ibn Sa'd, I/I,p 46 ; Maqrîzî, Imtâ', I, 7)

     De son enfance à la prophétie

    Son voyage en Syrie (9 ans)

    Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) avait neuf ans, lorsqu'Abou Tâlib se vit obligé à l'idée d'être séparé, même pour peu de temps, de son oncle;

    il lui demanda de l'accompagner ; Abou Tâlib céda, et c'est ainsi que Mouhammad fit son premier voyage hors de l'Arabie. On peut bien penser que le jeune voyageur n'était pas du tout un fardeau inutile pour son oncle : de mille façons il pouvait lui rendre de petits services, et lui épargner maints inconvénients. 

    A Busrà, au-delà de la Mer Morte, entre Jérusalem et Damas, la caravane s'arrêta pour faire les échanges usuels et les transactions nécessaires.

    Comme d'habitude, ils durent camper dans la banlieue de la ville. C'était un territoire byzantin. Ne nous étonnons donc pas s'il y avait un couvent, près des champs où la caravane établit ses tentes.

    Un certain moine, Bahîrâ, regarda de son couvent la colonie temporaire, et s'étonna du sage comportement de ses voisins, ce qui était rare chez de tels visiteurs. 

    Il les invita à un repas (Ibn Hichâm. p ll5-117.), probablement dans un but pieux de prosélytisme. 

    De son enfance à la prophétie

    Son travail pour le compte de Khadîja (رضي الله عنها) 

    Un jour, Abou Tâlib dit à son neveu :

    "Je suis un homme sans fortune, les temps sont devenus durs pour nous, nous avons été tourmentés par ces années de misère, et nous n'avons ni possessions matérielles ni marchandises. Cette femme, Khadîja, envoie des hommes de ton peuple pour faire des affaires avec sa fortune et ils en gagnent un bénéfice. Alors si elle vient vers toi, montre-lui ton honnêteté".

    Lorsqu'elle entendit parler du Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) notamment de sa véridicité, de sa grande honnêteté et de la noblesse de son caractère, elle le fit venir et lui proposa de prendre la responsabilité de sa caravane de commerce en partance pour le Shâm (dans la grande Syrie,

    qui engobe la Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie actuelle) avec son serviteur Maysara, contre la meilleure rémunération qu'elle accordait jusqu'alors aux autres commerçants. Il accepta cette offre et partit avec Maysara pour le Shâm. (Ibn Ishâq)

     De son enfance à la prophétie

    Le voyage en Syrie 

    Une fois arrivé, le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) se reposa à l'ombre d'un arbre près de la hutte d'un moine. Le moine alla voir Maysara et lui demanda :
    - Qui est cet homme à l'ombre de l'arbre ?
    - C'est un homme de Qouraych, des environs du Sanctuaire lui répondit l'esclave.
    - Seul un Prophète se reposerait à l'ombre de cet arbre !

    On rapporte que ce moine s'appelait Nestor.

    Puis le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) vendit sa marchandise et acheta les articles qui l'intéressaient avant d'emprunter la route du retour avec Maysara.

    Chaque fois que la chaleur s'accentuait, Maysara voyait deux anges faire de l'ombre au Prophète (صلى الله عليه و سلم) alors qu'il était sur sa monture. Lorsqu'il (صلى الله عليه و سلم) rentra à la Mecque et restitua à Khadîja (رضي الله عنها) ses biens, elle réalisa un profit double ou presque.
    De son enfance à la prophétie

    Khadîja souhaite épouser le Prophète (صلى الله عليه و سلم)

    Après avoir hésité pendant quelque temps, elle décida un jour de confier son secret à une amie, Noufaysa, et de lui demander de faire le nécessaire convenablement et discrètement.

    Les chroniqueurs disent que Noufaysa était une maulât (métèque) et une muwalladah (née d'un parent non-arabe). Suhaili nous assure qu'elle était kâhinah. Elle est généralement citée comme fille d'une certaine Munyah, sa mère ou sa grand mère.

    Noufaysa trouva un jour l'occasion de parler à Muhammad. Elle lui dit : "Tu es maintenant assez âgé ; tu es de bonne famille, et tu es réputé pour ton bon caractère, pourquoi donc ne te maries-tu pas ? Tu dois facilement trouver une fille convenable.
    Muhammad s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer séparé.
    Et elle de dire : Mais si tu en trouves une qui soit riche en même temps que belle et de bonne famille ?
    Tout étonné, il lui demanda : Qui peut-elle être ?
    Noufaysa répondit : Khadîja !
    Muhammad reprit : Impossible qu'elle m'accepte : tous les riches de la ville l'ont recherchée et elle n'a fait que refuser.
    Noufaysa l'assura : Si la proposition te plaît, confie-moi cette affaire, et je parlerai à notre amie commune.
    Muhammad comprit probablement qu'une telle confiance pouvait bien comporter une mission.
     

    Elle fit venir le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) et, d'après ce qu'on raconte, lui dit : "Cousin, je suis bien disposée à ton égard étant donné nos liens de parenté, la place d'honneur que tu occupes parmi les tiens, ton honnêteté, la noblesse de ton caractère et la véridicité de ta parole".
    Puis, elle lui proposa de l'épouser.

    De son enfance à la prophétie

    Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) épouse Khadîja après avoir consulté ses oncles (25 ans)

    Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) demanda conseil à ses oncles. Ensuite, son oncle Hamza Ibn 'Abd Al-Muttalib (رضي الله عنه) l'accompagna chez Khuwaylid Ibn Asad (le père de Khadîja) et demanda la main de Khadîja pour son neveu. 

    On dit également que c'est son oncle Abou Tâlib qui accompagna le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) et que c'est lui qui a fait le discours du mariage. Il y dit entre autres : "Mohammad n'a pas d'égal parmi la jeunesse de Qouraysh tant sur le plan de la noblesse que du mérite et de la sagesse.

    Si du point de vue de la fortune il est modestement doté, la fortune telle l'ombre ne perdure jamais. Il désire épouser Khadîja et elle lui échange ce sentiment".

    D'après Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) et 'Aicha (رضي الله عنها) c'est 'Amr Ibn Asad (l'oncle de Khadîja) qui accorda la main de Khadîja au Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) car Khuwaylid avait péri dans la guerre des Fujjâr.

    De son enfance à la prophétie

    L'âge du Prophète (صلى الله عليه و سلم) lors de ce mariage

    Ibn Hishâm dit : D'après nombre de savants, selon Abou 'Amr Al-Madanî, lorsque le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) eut 25 ans (21 ans ou encore 30 ans dans certaines variantes), il épousa KHADIJA.

    De son enfance à la prophétie

    La dot de Khadîja

    Ibn Hishâm dit : Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) lui offrit une dot de vingt jeunes chamelles.

    D'après Ibn Habib, ce fut 12 onces d'argent (soit 480 dirhams), et d'après un autre récit du même auteur, 500 dirhams.

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    La naissance de Qâsim (26 ans)

    Le premier enfant du Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut un fils, Qâsim, mais il mourut en nourrice, alors qu'il commençait à peine à marcher.

    Qâsim naquit probablement en 27 avant l'Hégire. D'après Ibn Hazin (p. 38), Khadîja appela son aîné du nom d'un de ses ancêtres 'Abd al-'Uzzà (adorateur de la déesse al-`Uzzà) ; mais comme Muhammad n'aimait pas de tels noms, il le fit changer en Qâsim (Celui qui distribue, surtout la charité).

    De son enfance à la prophétie

    La reconstruction de la KA'ba (35 ans)

    La chute pendant les travaux

    D'après Jâbir Ibn 'Abd-ALLAH (رضي الله عنهما), alors que l'Envoyé de Dieu transportait avec Al-'Abbâs des pierres pour la reconstruction de la Ka'ba, Al-'Abbâs lui dit :

    "Pourquoi ne pas enlever ton izâr (pagne) et le mettre sur tes épaules au-dessous des pierres?".

    Le Prophète ôta son vêtement; le plaça sur ses épaules, mais il tomba bientôt évanoui; fixa ses yeux sur le ciel; puis se leva en s'écriant : "Mon izâr! Mon izâr". Il le remit ensuite autour de ses reines.

    (mouslim n°514)

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    L'honneur de placer la pierre noire

    D'après Mu'ammar, d'après Abd Dieu Ibn Outhman d'après Abi Toufayl. Il a rapporté encore d'après Mu'ammar d'après Zuhri (ceci) :

    "Quand ils la construisirent et atteignirent l'emplacement de l'angle, les Qourayshites se disputèrent au sujet de la désignation de la tribu qui devait la mettre à sa place. Au cours de la dispute, ils se dirent :

    "allons désigner comme arbitre le premier venu qui entrera de ce passage-là". Cette proposition fut acceptée par tous. Et le premier venu était le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) qui, à l'époque, était un jeune garçon qui portait un habit de Namira.

    Ils en firent leur arbitre et il donna l'ordre de mettre la pierre sur un morceau de tissu et demanda à chaque chef de tribu de tenir une extrémité du tissu et leur demanda de lever le morceau portant la pierre. Et puis il s'en saisit et le mit à sa place."

    (Abd Ar-Razzaq)

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    L'avénement de la prophètie (40 ans)

    Les arbres et les pierres le saluent

    'Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه) dit : "J'avais l'habitude d'accompagner le Prophète (صلى الله عليه و سلم) partout où il allait à la Mecque.

    Un jour, nous partîmes dans l'une des régions de la Mecque et chaque fois que nous passions près d'un arbre ou d'un rocher, ils saluaient le Prophète disant : "Que le salut soit sur toi, Prophète de Dieu"".

    (At-Tirmidhî, Ad-dârimî et Al-Hâkim)

    De son enfance à la prophétie

    Ses rêves véridiques

    'Orwra le neveu de 'Âïcha (رضي الله عنها) rapporte qu'elle dit :

    "Le Message de l'Envoyé de Dieu, quand Dieu voulut l'en honorer er accorder Sa Grâce à l'humanité, débuta par des songes véridiques. Jamais il ne faisait un songe qui ne se révélât aussi clair que le jour".

    (Az-Zouhri)

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    Ses retraites spirituelles à la grotte de Hirâ

    Cette grotte se trouve sur le haut de Hirâ, qui se trouve au sommet du Mont Nûr (littéralement : Lumière). Situé à un kilomètre à peine de l'emplacement de la maison de Mouhammad (صلى الله عليه و سلم), le Mont Nûr présente un aspect très singulier ;

    on l'aperçoit d'ailleurs de très loin parmi les nombreuses montagnes qui l'entourent.

    La caverne de Hirâ est construite avec des rochers éboulés et entassés, qui en forment trois côtés ainsi que la voûte.

    Elle est assez haute pour permettre à un homme de rester debout, sans que sa tête touche la voûte ; et elle est assez allongée pour qu'il puisse s'y coucher. L'allongement de cette cavité se dirige vers la Ka'bah. Au sol, le roc est assez plat, et on peut y étendre des draps pour y faire une couchette.

    L'entrée est constituée par une petite ouverture placée assez haut, ce qui oblige à monter plusieurs marches, faites de rochers, avant d'y pénétrer.
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    La 1ere année de la prophètie

    La 1ere année de la prophétie

    Ce fut là, pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que le Très-Haut appela Muhammad à son service. Cette nuit-là, connue sous le nom de "La nuit du Décret", l'esprit de Vérité descendit avec le décret de Dieu et une lumière pour l'humanité : le Coran.

    La 1ere année de la prophétie

    La Grotte

    Selon Abou Qatâda (رضي الله عنه) , on interrogea le Messager de DIEU (صلى الله عليه و سلم) sur le jeûne du lundi. Il dit :

    La 1ere année de la prophétie

    'Aicha (رضي الله عنها) a dit :

    "La Révélation se présenta d'abord au Prophète (صلى الله عليه و سلم) sous forme de visions pieuses qu'il voyait pendant son sommeil. Toutes lui parurent avec une très vive clarté.

    Puis, il eut de l'inclination à la retraite. Il se retirait alors dans la caverne de Hirâ', où il se livrait à la pratique d'actes d'adoration durant des nuits consécutives, avant qu'il ne rentre chez lui pour se munir de provisions de bouche.

    Il revenait ensuite vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu'à ce que la Vérité lui fut enfin révélée dans la caverne de Hirâ'. L'archange y vint alors lui dire :

    "Lis!".
    - "Je ne suis point de ceux qui lisent", répondit-il.

    Le Prophète raconta cet événement en ces termes : L'archange me saisit aussitôt, me pressa contre lui au point de me faire perdre toute force, puis me lâcha enfin en répétant :

    "Lis!".
    - "Je ne suis point de ceux qui lisent", répliquai-je encore.
    Cette scène se répéta à deux autres reprises. A la troisième fois, l'archange me dit :

     La 1ere année de la prophétie

    La 1ere année de la prophétie

    Retour chez lui

    'Aicha raconte : "Après avoir entendu ces versets (En parlant des premiers versets révéles), le Prophète (paix et bﯩdiction d'Allᅠsoient sur lui), tremblant et palpitant, rentra chez son épouse Khadîja et s'écria :

    "Enveloppez-moi! Enveloppez-moi!".
    On s'empressa de le couvrir jusqu'au moment où son effroi fut dissipé. Alors, s'adressant à Khadîja, il la mit au courant de ce qui s'était passé, puis il ajouta : "Ah! J'ai cru que j'en allais mourir!".
    - "Au contraire, réjouis-toi!, répondit Khadîja, certes jamais Dieu ne te plongera dans l'ignominie; car tu maintiens tes liens de parenté, tu ne dis que la vérité, tu soutiens les faibles, tu donnes aux indigents, tu héberges les hôtes, et tu viens en aide aux éprouvés".

    (Mouslim n°231)

    La 1ere année de la prophétie

    Demande d'explication à Waraqa, savant des gens du Livre

    Khadîja emmena Muhammad chez Waraqa Ibn Nawfal Ibn 'Asad Ibn 'Abd Al-'Uzzâ Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques.

    Il savait l'arabe par écrit, et avait traduit vers l'arabe des passages de l'Evangile autant que Dieu avait voulu. A cette époque, il était âgé et était devenu aveugle :

    "Ô mon cousin, lui dit Khadîja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère".
    - "Ô fils de mon frère!, répondit Waraqa Ibn Nawfal, de quoi s'agit-il?".

    Le Prophète (paix et bﯩenediction d'Allah ᅠsoient sur lui) lui raconta alors ce qu'il avait vu. "C'est l'archange, dit Waraqa Ibn Nawfal, que Dieu a envoyé autrefois à Moïse (Mûsa) (paix et bﯩenediction d'Allah ᅠsoient sur lui).

    Plût à Dieu que je fusse jeune en ce moment! Ah! Comme je voudrais être encore vivant à l'époque où tes concitoyens te banniront!". -

    "Ils m'exileront donc?", s'écria le Prophète (paix et bﯩenediction d'Allᅠah soient sur lui). -

    "Oui, reprit Waraqa Jamais un homme n'a apporté ce que tu apportes sans être persécuté! Si je vis encore en ce jour-là, je t'aiderai de toutes mes forces".

    (Mouslim n°231)
     

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